Critique film d'origine partie 02
Critique film d'origine partie 03(climax)
Critique film d'origine partie 04 (climax)
Alors alors comment dire... je n'ai jamais aimé le climax, avec lequel j'ai toujours eu un problème. Enfin plutôt avec son début. C'est sûr, la fin tabasse avec un méchant métamorphosé en monstre géant; un classique indémodable.
Le problème vient du début, plus précisément le traitement du personnage de Jasmine, si ce n'est le moment où elle balance une coupe de vin à la tête de Jafar : là d'accord, c'est celle qu'on connait. Et c'est un comportement même à la limite de la témérité vues les circonstances.
Reste que c'est le personnage qui prend le plus cher sur tous les plans dans le segment concerné.
Si étonnant que cela paraisse, la scène est peut-être directement inspirée du conte d'origine.
La princesse Badroulbadour (oui, c'est son nom dans le texte original) kidnappée par le sorcier antagoniste de l'histoire, lui résiste jusqu'au soir où elle semble se montrer complaisante...Et il ingérera ainsi sans méfiance la coupe de vin empoisonnée qu'elle lui a préparée.
Beaucoup de gens disent que la scène est leur préférée du film, ou est la meilleure (ça revient au même pour pas mal de monde), en particulier celle où elle use de ses charmes pour essayer de se tirer de là. Mais pourquoi?...
Il y a tout ceux qui disent que ça démontre le courage de Jasmine parce qu'elle surmonte son dégoût de Jafar. D'autres disent que ça démontre son intelligence, vus ses talents de comédienne, et qu'elle comprend direct que c'est ça qu'il faut faire. D'autres encore ont dit que c'était une forme de sacrifice héroïque, en tout cas que c'est ce que disent les animateurs dans les commentaires audio du DVD. Et que donc, ce qu'elle fait ne peut être considéré comme une trahison pour cette raison, etc.
Je ne connais pratiquement que les réalisateurs, toujours sur le commentaire audio, pour admettre que la scène était la plus horrible du film. Donc ils sont les seuls, à ma connaissance, à penser pareil que moi.
La scène en question dans Aladdin (version animée) m'a toujours donné la nausée.
Mais même sans tenir compte de la fragilité de mon estomac, comme disent les anglo-saxons: "This is wrong on so many levels." Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Bien sûr, c'est affreusement sexiste. Tellement que je pensais que c'était déjà ringard dans les années 1990. Dans un épisode des Simpsons, Recherche Xena désespérément, le vendeur de BD, à qui Lucy Lawless vient de faire le coup de la séduction pour s'échapper, dira:" Tu as utilisé un truc tellement éculé qu'aucune héroïne de BD n'ose plus le faire." C'était en 1997, cinq ans après le film.
Reste que ce n'est pas justifié dans le cas de Jasmine, c' est même ooc (out of character). En deux occasions dans le film d' origine, elle séduit ouvertement un homme (toujours pour de faux).
Et comment a-t-elle la moindre idée de comment on fait? C'est ça qui m'a toujours surpris. Certes c'est un cliché éculé et sexiste, mais au cinéma, son utilisation se justifie plus ou moins selon la personnalité de l’intéressée.
Dans The Mask (oui, encore ce film), durant le climax, Tina (Cameron Diaz) risque la mort, attachée à une bombe. Et le doit à son ex, Dorian Tyrell (l'antagoniste), devenu tout puissant depuis qu'il a mis le masque. Mais Tina parvient à le lui faire enlever en prétextant de vouloir l'embrasser sans...
et parvient grâce à un coup de pied bien placé à renvoyer le masque vers Stanley Ipkiss: force est de constater que cette ruse éculée a fonctionné ici.
C'est navrant mais ça se justifie pour plusieurs raisons: Tina est adulte, et est chanteuse de cabaret de profession, la séduction fait partie de son métier. De plus, elle sortait il y a encore peu avec Dorian ( un lien avec les milieux interlopes, soit dit en passant). Pas étonnant "qu'elle s'y connaisse" et que sa requête ne semble pas étrange à son adversaire.
Je n'affirme même pas que les héroïnes Disney ne devraient jamais rien faire de semblable (même si je préférerais que ça ne leur arrive pas).
Si c'est dans leur tempérament, je ne serais pas ravie, mais pas choquée pour autant. Mégara (Hercule) par exemple, ça lui ressemble et jouer les allumeuses, c'est d'ailleurs exactement ce qu'elle est envoyée faire auprès d'Hercule.
Et c'est la première femme européenne à le faire dans un grand classique. |
De toute évidence ( car on ne connait ni son statut social ni son passé), Meg a un certain "vécu" de ce point de vue là. Ne serait-ce que parce qu'elle est la seule héroïne de grand classique qui est confirmée avoir eu un autre petit ami avant le personnage titre (un ex qui est d'ailleurs responsable de son esclavage présent).
Esméralda (Le bossu de Notre-Dame) pourrait aussi avoir une telle expérience. Elle a été élevée dans la rue, est adulte aussi (une vingtaine d'années) et est danseuse de profession.
Et de la variété s'y connaissant en pole dance apparemment. |
Je n'aurais pas été étonnée qu'elle fasse preuve d'une telle ruse...Mais ce ne sera pas le cas. Esméralda est une farouche qui use plutôt de la force.
Et qui face à la proposition indécente de Claude Frollo, lui crachera au visage (bonne réponse!) préférant la mort au déshonneur.
Et pourtant, en faisant ne serait-ce que semblant d'être d'accord, elle aurait pu aisément lui faire baisser sa garde et le poignarder dans le dos ensuite.
Mais avec Jasmine: désolée les enfants, je ne vois pas comment c'est possible...Elle n'a pas encore 16 ans (c'est censé être son prochain anniversaire dans le script original, même si ça a sauté au final. Et ça reste son âge officiel dans les wikis). Elle appartient à la bonne société, et pire, n'a jamais été autorisée à sortir: difficile de rencontrer des hommes dans ces conditions, et surtout dans cette classe sociétale. Possibilité de se faire la main sur ses prétendants?
Je ne vois pas pourquoi: le dialogue précise que Jasmine a détesté tous ses soupirants, aucune raison de leur donner de faux espoirs. Elle est tout à fait en position de plutôt leur envoyer son tigre aux fesses, et c'est d'ailleurs exactement ce qui se produit, deux fois.
Ajoutez-y l'absence d'une complice féminine auprès de qui glaner des conseils (meilleure amie, grande sœur ou mère maquerelle, ça commence souvent comme ça dans la réalité), et ses "talents" en la matière semblent totalement innés...et parce que Jasmine le fait deux fois en une heure trente, on nous donne à penser que recourir à ses charmes est un réflexe très ancré chez elle, y compris quand ce n'est pas une question de vie ou de mort ( donc la première fois) .
Elle semble même étonnamment experte, en tout cas dans la gestuelle, mais ça ne se devine pas sur le tas, de savoir rouler des hanches et prendre une voix de louve en rut.
Rien ne justifie ladite expertise: pour elle ce n'est pas une question de survie (on parle de la fille qui ne savait pas qu'on paye avec de l'argent), personne n'a pu lui apprendre, elle est trop jeune pour avoir beaucoup d'expérience en la matière, son milieu ne lui donne pas l'occasion d'expérimenter cela, et son éducation royale ne lui a sûrement ni enseigné, ni encouragé de tels penchants.
Le pourquoi du comment, j'ai peur de le connaître...dans les commentaires audios du DVD du film, ou dans le livre Les héroïnes Disney (Christian Renaut, Dreamland, 2000),
les auteurs ont admis qu'une version très hollywoodienne et donc fantasmée de l'orient les avait inspirés- plus que toutes les recherches documentaires et historiques qu'ils ont pu faire. Y compris pour la représentation de la femme.
Ça explique que Jasmine, avec son nombril à l'air, soit plus habillée comme une danseuse du ventre que comme une princesse. Ou que les vraies danseuses soient en équivalent d'un bikini, sous des pantalons translucides.
Donc Jasmine aurait pu être habillée pire encore, en tant qu'esclave. |
Ou la maison close qui apparaît dans la chanson Je vole .
On me signale dans l'oreillette que c'est censé être un salon de massage? Mais bien sûr, spéciaux, les massages... |
On ne va pas tourner en rond, l'orient est sujet de fantasme pour les hommes occidentaux depuis Ingres et ses odalisques...en particulier pour ce qui concerne les femmes. Et en complète contradiction avec la culture musulmane, soit dit en passant.
Je n'apprendrais rien à personne en rappelant que Jasmine était la première héroïne "premier rôle" d'un grand classique à être non européenne. Et aussi la première princesse à être non caucasienne depuis Lily la tigresse, mais on s'en souvient bien, les indiens n'étaient pas franchement mis en valeur dans Peter Pan...
Aladdin sera le premier grand classique à mettre une ethnie autre qu'européenne en avant. Et Jasmine sera la précurseur, parmi les princesses, de personnages telles que Pocahontas, Mulan, Tiana, et Vaiana. Hélas, comme toutes les pionnières, elle va aussi essuyer pas mal de plâtres.
Déjà, dans Les héroïnes Disney, elle est apparaît dans le chapitre Exotisme et sensualité (sic) qui analyse les femmes sexy (Jessica Rabbit, Mégara), ou exotiques (Pocahontas); ou exotiques et sexy car ça revenait souvent au même. Et le titre de son paragraphe est: Jasmine, le fantasme oriental par excellence (pas moins).
Chritian Renaut écrira: "La femme orientale vue par l'occident est une amoureuse sensuelle, dévergondée, à demi-nue (...) et disponible. Tout l'inverse de l'Américaine antérieure aux années cinquante."
Vous commencez à voir où est le problème, et où est censée se situer l'origine de de la fameuse expertise? Dans le paragraphe sur Jasmine proprement dit, on peut lire: "Si les scénaristes avaient voulu en faire une vraie émancipée, ils auraient alors perdu la dernière once de crédibilité qui en fait une femme arabe." Sic.
Donc, mesdames qui ont des origines arabes, vous êtes forcément soumises pour cette seule raison. Ah. Mais "dévergondées" en même temps, si paradoxal que ça paraisse?
Christian Renaut poursuit ainsi: "Jasmine sait qu'elle est belle, et elle veut s'en servir: (...)elle veut faire semblant d'aguicher Aladdin déguisé en prince Ali et elle se déhanche telle une déesse de l’amour.(...) Son corps parle de sexualité, sa bouche parle d'investissement financier à long terme, exonéré d'impôts." C'est vrai que si on coupe le son, on pourrait croire qu'il est question de tout autre chose...
"Plus troublant encore, quand elle est l’esclave enchaînée de Jafar, tout de rouge...dévêtue, elle n'hésite pas à s'offrir(...)"
C'était la première à faire ça, mais pourquoi? Belle, mise au pied du mur par Gaston, aurait facilement pu le berner (vu qu'il n'a que deux neurones), ne serait-ce que pour qu'on les laisse sortir, elle et son père, de leur cave. Mais Belle n'usera jamais de ses charmes...Parce qu'elle est caucasienne?
Et Ariel, aussi! Qui reste innocente et jamais sexualisée en dépit du fait qu'elle est souvent en soutien -gorge. Qu'elle n' est même qu'en soutien -gorge, à un moment.
Celui-ci. |
Jusqu'ici c'était encore un truc de méchante... |
Qu'est-ce que je dois comprendre, là? Que Jasmine doit à sa nationalité d'avoir le gène "séduction" apparemment imprimé spontanément dans son ADN?
Et qu'on ne me fasse pas rire avec le fait que Jasmine ne serait pas émancipée: elle rejette la loi, fuit, fait remarquer qu'elle n'est pas un trophée (haut et fort), est impertinente verbalement avec les hommes, réclame le droit à choisir en un espace temps où ça ne se fait pas, est une prisonnière rebelle: que vous faut- il de plus?
Nous disions donc: sexiste, raciste, et oh, à la limite de la légalité-en tout cas c'est toujours comme ça que je l'ai ressenti, en tant qu'enfant, quand je l'ai vu pour la première fois. Bien sûr on est censés être dans un royaume aux mœurs très différentes des nôtres, avec des femmes mariées à 16 ans (l'âge du consentement minimum en occident à l'époque de la sortie du film).
Mais justement: c'est fait par des hommes qui étaient censés avoir des mœurs plus modernes, et refléter son époque. Et le détournement de mineur dans les années 1990 ça existait déjà. Même si le concept de majorité n'existe pas in-universe, encore une fois, je m'étonne que des hommes pour qui ce principe était bien connu (et protégeait leurs filles) aient à ce point passé outre dans leur scénario. Tout ce que je voyais à l'époque (et le vois encore) c'est un homme qui cherche, disons, les faveurs d'une jeune fille qui a le tiers de son âge (minimum) . Et qui non seulement est mineure mais a à peine atteint l'âge du consentement ( à 24 heures près) .
Cette différence ne fait pas de doute, en ce que même le sultan est choqué au point d'interrompre son hypnose pour s’exclamer: "Mais vous êtes si vieux!", quand, plus tôt, Jafar cherche à lui arracher la main de Jasmine.
Un mot: beurk.
On comprend mieux pourquoi, dans le texte original, le grand vizir cherchait à ce que la princesse épouse son fils plutôt que lui-même. Oui, un texte d'il y a trois cent ans a trouvé moyen d'être plus politiquement correct qu'un film du vingtième siècle.
Tout ceci n'est guère dans le caractère de Jasmine, mais à bien y réfléchir, c'est très OOC pour Jafar aussi. A tous ceux qui en sont fans: trouvez -vous qu'il soit très reluisant dans cette scène? En tout cas pas moi.
Je ne conteste pas sa place de grand méchant, que son charisme lui vaut bien (un de ceux qui caracole en tête avec Maléfique et Cruella). On attend d'un méchant qu'il tue, vole, manipule, complote ou trahisse (et d'ailleurs il a fait tout ça).
Mais il est des limites à ne pas franchir comme le meurtre d'enfant, ou le viol (ou en tout cas dans une oeuvre tout public, de sembler être prêt à le faire). C'est là qu'on franchit la ligne du "on adore le détester" à "on le déteste tout court".
Et le climax fait que, pour moi, il y aura toujours un truc qui me bloque avec Jafar et qu'il n'est pas mon méchant préféré. Sa décision d'épouser Jasmine pour obtenir le pouvoir ? Très politiquement incorrect, mais tant que ça n'était motivé que par l'intérêt, pourquoi pas.
Tout au long du film, on rendait très clair le fait qu'il la détestait par ailleurs. Bien joué: ça marquait un contraste avec le méchant précédent, Gaston, principalement motivé par son attirance envers Belle et le fait qu'il avait tout, sauf elle.
Jafar, lui, il lui manque des tas de choses et la princesse, il pense avant tout que c'est "une mégère", il le dit. Il est même choqué quand Iago suggère (car l'idée vient de lui) d'épouser la princesse pour quand même obtenir le trône après la perte de la lampe.
Puis ne voit pas d'inconvénients à ensuite se débarrasser d'elle en la poussant elle et son père d'une falaise...Clairement, Jasmine est alors un moyen, pas une fin.
L'animosité est d'ailleurs partagée: Jasmine ne fait pas mystère qu'elle veut se débarrasser de lui, et se dégage toujours rapidement et avec dégoût quand il ose la toucher.
C'est très vite rendu évident qu'elle ne partage pas la confiance de son père envers son vizir. Après la prise de pouvoir de Jafar, le fait qu'il ne tue pas mais garde en vie pour les tourmenter les membres de la famille royale montre une claire volonté de revanche.
Il n'y a qu'à voir ce qui arrive à Jasmine, si indépendante et libre d'esprit, mise dans la position (et les habits) d'une esclave par celui a toujours détesté être à son service et celui de son père. Et pourtant, juste après, vient la, disons...demande en mariage, que rien ne justifie plus puisque Jafar a déjà le pouvoir?
On voit alors d'un autre regard les habits révélateurs qu'il vient de lui attribuer ...et c'est très malaisant.
Ajoutez-y, puisque proposer ne suffit évidemment pas, son idée de troisième vœu, que la princesse tombe amoureuse de lui...Jafar se sera-t-il habitué à ce point à l'idée d'épouser Jasmine?
C'est très OOC, car cinq minutes après il n'hésite pas à vouloir la tuer (dans le sablier). Tout comme c'est signalé sur TVtropes: il a de nombreux défauts mais la luxure n'en faisait pas partie jusqu'alors. Et ça faisait répétition facile du "villainous crush", après La Belle et la Bête.
Dans ce cas, j'ai dû aussi être choquée par Claude Frollo dans Le Bossu de Notre-Dame alors?
En fait, beaucoup moins, pour plusieurs raisons. Chez lui, être libidineux, ça ne sort pas sans crier gare au bout de cinquante minutes. Et puis:
-Esméralda, la femme qu'il harcèle, est clairement adulte.
-Il est terrifié et dégoûté au départ par cette attirance, même si c'est moins par respect des femmes que par racisme.
-Frollo n'obtiendra jamais rien d'elle, même en faisant semblant, puisque son "Moi, ou le feu?" se verra opposer comme je l'ai déjà dit une forme de refus des plus vigoureux.
Rien sauf ça. |
Jafar, en outre, brille d'habitude par son intelligence. C'est indéniable: il en faut pour comploter (et c'est pourquoi il traite de sultan de "demeuré congénital".) Mais franchement, dans cette scène, il semble avoir perdu au moins vingt neurones, pour marcher là -dedans aussi à fond.
Parce qu'il croit son vœu exaucé? Je vous l'accorde, mais avant? Avant, quand il fait sa demande, et se faire arroser au beaujolais n'étant pas une réponse optionnelle possible pour lui?
Je rappelle, à ce stade et dans l'ordre, tout ce qu'il vient d'infliger à Jasmine (dont il sait qu'elle le détestait avant même tout ça).
La déchoir de son trône, lui révéler brusquement que l'homme qu'elle aime n'est en réalité pas éligible au mariage avec elle, le tuer (apparemment), torturer son père sous ses yeux, la mettre dans des habits de travailleuse du sexe et la réduire en esclavage, elle si haut placée, et si fière et libre d'esprit. Ah, et il vient de lui cracher dessus aussi (quand je vous disais qu'elle prenait cher!).
...Sincèrement, il s'attendait à quoi comme réponse? Je veux bien que le pouvoir monte à la tête et semble faire perdre des neurones en effet, mais pas autant.
Sa proposition, et surtout son troisième vœu n'auraient fait sens que dans un cadre: si Jafar avait gardé aussi Aladdin comme prisonnier (au lieu de l’expédier à l'autre bout de la terre). Et l'aurait obligé à regarder tout ceci. Ce niveau de sadisme ressemble bien à Jafar; un sort pire que la mort, pour son ennemi juré, que de regarder notre grand méchant "posséder" son grand amour-sous ses yeux.
La preuve, dans Le retour de Jafar, le plan diabolique de celui-ci repose en grande partie sur le fait qu'Aladdin se croie trahi par la princesse...
Mais là? Certains ont avancé que, même s'il croit Aladdin mort à ce stade, Jafar cherche en quelque sorte une forme de revanche post-mortem -en "possédant", y compris en esprit, la fiancée de celui-ci. Je ne crois pas: le supplice de Candaule ne fait sens que lorsque celui qu'on dépossède est là pour voir ça...C'est donc bien dépourvu de sens (enfin scénaristiquement parlant).
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