Attention, ce qui va suivre est un peu particulier. L'article Mary Sue de Wikipédia est aujourd'hui dépourvu de tout exemple, tout comme la page de TV tropes (en anglais) à ce sujet. Y compris les pages YMMV ("Your mileage may vary", la crédibilité peut varier, les tropes basés sur l'opinion). Les deux sites ont décidé de les effacer en raison des polémiques et mauvais usages potentiels. Il est vrai qu'on a parfois trop vite tendance à appeler tel un personnage qui nous déplaît. Ou au contraire, un fan risque de nier bec et ongles la présence de Sue dans son oeuvre préférée, même si c'est avéré.
Cependant dans le cas de Wikipedia, tous les exemples donnés m'ont paru pertinents. Je ne dis pas ça pour me lancer des fleurs, même s'il se trouve que j'ai rédigé deux des paragraphes (sur Tara Duncan et Smallville!Lana Lang). Quand tout a été effacé, de ma perplexité a découlé la série d'articles présents ici-comme si je voulais restaurer l'ensemble. Reste que j'avais copié-collé le texte original. Je ne résiste pas à l'envie de le restituer ici, mes interventions étant en italique. En revanche je ne connais évidemment pas les auteurs du reste, en gras. Qu'ils n'hésitent pas à se manifester s'ils reconnaissent leurs écrits.
"Mary-Sue, au masculin Gary Stu ou Marty Sue, est un terme péjoratif donné à un personnage de fiction représenté d'une manière idéalisée, sans défaut notable. Ce terme est habituellement utilisé dans les critiques de fanfiction. On le trouve également parmi les pratiquants de jeux de rôle anglophones.
Il se rapporte généralement à un ou des personnage(s) créé(s) par l'auteur de la fanfiction, mais peut également être attribué à un des personnages du canon (œuvre originale), qui est alors décrit d'une manière idéalisée, que ce soit par l'auteur d'une fanfiction ou par l'auteur du canon.
Ce qui distingue la Mary-Sue est la pureté de son caractère fantasmatique et la suridentification de l'auteur avec son personnage. Une Mary-sue a toujours raison et est toujours appelée à un destin grandiose finissant de manière épique.
Le terme de Mary-Sue est une notion résolument subjective et visant la plupart du temps à déprécier la valeur littéraire du personnage visé. De ce fait il n'existe pas de définition propre de cet archétype : les auteurs qui tentent de le suivre à la lettre sont ceux qui veulent justement le parodier ou le subvertir. Tout « critère » définissant une Mary-Sue doit être replacé dans le contexte de l'œuvre où elle apparaît.
Sommaire
1 Origine
2 Usage
3 Caractéristiques récurrentes
4 Extension au monde de l'art contemporain
4.1 Motifs de critique
5 Différents types de Mary-Sue
6 Exemples et contre-exemples célèbres de Mary Sue
6.1 Exemples
6.2 Contre-exemples
6.3 Cas limites
7 Notes et références
Origine
Le terme vient d'un personnage de Paula Smith (à ne pas confondre avec la joueuse de tennis du même nom), le Lieutenant Mary Sue (« la plus jeune lieutenant de Starfleet -- seulement quinze ans et demi ») immortalisée dans la parodie A Trekkie's Tale1, publié en 1974 dans son fanzine Menagerie #2 2. On remarquera que le concept ne tire pas son origine d'un exemple précis mais de sa propre parodie : la Mary-Sue originelle était une réaction face au nombre considérable de personnages sur-idéalisés dans les fanfictions de l'époque sur Star Trek, généralement créés par des adolescents.
À noter que l'archétype de la Mary-Sue, dans le monde de la fanfiction, est souvent confondu avec d'autres types de personnages auxquels il est souvent mélangé : les OC (Original Characters) et le self-insert. Un OC désigne tout personnage qui n'existait pas auparavant dans le canon de l'œuvre choisie (ou qui était très peu développé) ; il n'y a pas de connotation péjorative et ce personnage, créé par l'auteur de la fanfiction, peut ne répondre à aucune caractéristique de la Marye-Sue. Par ailleurs la Mary-Sue peut tout à fait être un personnage du canon existant dont on a exagéré la perfection jusqu'à l'excès, ou qu'on a complètement déformé (on parle alors de personnage ooc - out of character). Le self-insert désigne tout personnage par lequel l'auteur s'intègre lui-même dans son histoire et se fait y prendre part, directement ou via un avatar littéraire portant un autre nom. Néanmoins l'auteur peut rester critique vis-à-vis de lui-même et pratiquer l'auto-dérision ; il est aussi simplement possible que ce personnage puise dans une résonance autobiographique. Lorsque la Mary-Sue n'est pas une représentation évidente de l'auteur, on peut parler de self-insert dans le sens où ce personnage sert à réaliser une sorte de fantasme personnel de puissance et de perfection, et d'imposer la vision qu'a l'auteur de l'œuvre et du monde en général. Le problème est que ce genre de transfert psychologique peut être inconscient par nature.
Usage
Mary-Sue peut être utilisée pour décrire des personnages féminins ou masculins, mais les Mary-Sue de sexe masculin sont également appelé de diverses autres façons, plus rares : Gary Stu, Marty Stus, Murray Stus, etc.
Bien que les personnages ne soient généralement pas des Mary-Sue de manière intentionnelle, certains auteurs écrivent délibérément des Mary-Sue sous forme de parodie. La Mary-Sue originale de Paula Smith est une réponse ironique à l'accumulation de nouvelles de fanfiction bâties autour de tels archétypes.
Parmi les pratiquants de jeu de rôle anglophones, il est associé au concept de Munchkin (fr. : grosbill) et de GMPC (GameMaster Playing Character = personnage fétiche du Maître de Jeu). Des Mary-Sue présentés dans des jeux par forums, voire dans des livres officiels de la gamme de jeu, dépassent fréquemment les limites imposées par le système de simulation.
Le phénomène Mary-Sue prend actuellement une telle ampleur que de nombreux sites internet proposent des tests sur le thème « Votre personnage est-il une Mary-sue ? »
Exemple : The Universal Mary-Sue Litmus Test
Caractéristiques récurrentes
La suridentification de l'auteur dans son personnage :
partage le(s) même(s) hobbies, opinions politiques, convictions religieuses, âge et nationalité que son auteur. Cela peut aller jusqu'à partager une forme idéalisée de son nom, de son aspect physique ou de sa situation socio-professionnelle;
fait montre d'une haute moralité de type occidentale (morale individualiste fondée sur le bien-être des personnes du type liberté individuelle), même si c'est inadéquat pour son ethnie supposée ou l'univers dans lequel le personnage interagit (des esclaves dans l'Antiquité qui trouvent que l'esclavage n'est pas normal ; mariages forcés ou arrangés qui sont vécus comme répugnants, indépendamment des cultures ; application d'une morale religieuse inadéquate, comme la condamnation de l'inceste en Égypte antique...);
aime/déteste les mêmes personnages que son auteur, surtout dans les fanfictions. Cela peut aller jusqu'à provoquer des situations dans l'intrigue de l'histoire (mariage entre personnages canons, réhabilitation du Méchant...) que l'auteur souhaiterait voir dans l'œuvre originale, qui s'accompagne d'amitié/amour ou puissante rivalité avec un ou plusieurs personnages canons de l'histoire originale;
Note : Cette suridentification de l'auteur est appelée Self-Insert (« Insertion de Soi ») dans le monde de la fanfiction. Il s'agit d'un cas particulier des Mary-Sue, mais les SI peuvent être indépendants des caractéristiques bodybuildées habituelles (cas d'un personnage contemporain « largué » dans un univers qui lui est inconnu).
Des particularités du personnage pour le rendre plus attrayant (plus fort, plus beau, plus intelligent):
pouvoir(s) surnaturel(s) d'une puissance extravagante;
connaissances/compétences les plaçant devant les leaders mondiaux de la recherche technologique et/ou les opérations militaires ; l'auteur n'hésitant pas à les multiplier, dans des domaines extrêmement différents voire contradictoires ;
grande beauté rehaussée par un détail rarissime (yeux couleur Améthyste...). L'auteur n'hésite pas à la décrire en détail en exprimant à quel point tout le monde est fasciné dans son entourage;
possède un objet ou un animal exotique et/ou magique (batte de baseball magique...);
En contrepartie, l'auteur peut choisir de rajouter des défauts qu'il juge intéressants à son personnage, pour éviter qu'il ne soit entièrement parfait et donc qu'il soit impossible de s'identifier à lui :
défaut à la mode évoqué mais idéalisé ou jamais interprété;
L'auteur veut que l'on plaigne son personnage, pour qu'il en ressorte grandi :
un passé familial difficile, voire scabreux, impliquant négligences et abus, mais ne laissant que peu de traces dans son comportement
tendance au sacrifice (de sa vie ou autre).
Extension au monde de l'art contemporain
Dernièrement, on a pu observer une recrudescence dans divers domaines de l'identification dans le réel au personnage de fiction. Ainsi, alors qu'à l'origine c'est l'écrivain qui place dans son personnage des éléments qui lui sont propres, on voit aujourd'hui apparaitre l'effet contraire : Le personnage de Mary Sue, désormais codifié et identifiable effectue un transfert dans le réel et l'on observe,
que ce soit dans les environnements considérés par certains comme marginaux, liés par exemple aux formes les plus approfondies de l'identification d'un personnage de fiction dans le réel (en occident, on observe par exemple une démocratisation d'un phénomène de mimesis à certaines Mary Sue célèbres du monde des mangas ou de l'animé nippon par le biais du cosplay),
mais également sur le plan artistique (Une artiste plasticienne nommée « Mary Sue » ayant revêtu les codes qui constituent la Mary Sue au sens le plus large met en avant ce phénomène d'inversion. À défaut de placer dans son personnage de Mary Sue les idées et les éléments qui constitueraient des indices autobiographiques, elle gomme habilement tout ce qui a trait à l'identité, au personnel, incarnant sans détour les codes d'une Mary Sue. Elle en porte d'ailleurs le pseudonyme, détruisant par là même ce qui constitue habituellement l'identité la plus forte d'un individu, le nom de famille, ses racines, son histoire... Il s'agit d'une critique du monde qui l'entoure, observant dans la société de mass-média et dans l'ère d'une forme de généralisation de la pensée, la destruction de l'identité d'une personne. Devenue personnage, laissant le concept de Personne cher à Nietzsche à l'écart, elle fabrique par le biais de la photographie, de l'installation et de la vidéo contemporaine une histoire globale d'une jeune femme conditionnée par la culture de masse, l'éducation, la morale),
une sorte de critique de la société telle qu'elle absorbe les individus en les fondant dans une pensée globalisante. L'incarnation d'un standard parfait tel qu'une Mary Sue se doit d'être témoigne d'un engagement profond, elle accumule les codes de la société contemporaine de l'image (publicité, morale, sexualité, éducation...) dans des travaux mettant tous ces critères en confrontation dans un même moment, celui de l'œuvre, dévoilant les incohérences et les contresens inhérents à cette culture globale à laquelle chacun se plie au quotidien. L'avatar supplante alors le réel dans son œuvre alliant l'aspect positif (le personnage parfait aux qualités héroïques) et la face la plus sombre de la Mary Sue.
Motifs de critique
le personnage est un reflet narcissique de l'égo de son auteur, plus particulièrement de ses aspects les moins agréables.
une Mary-sue tend à modifier l'univers de référence en sa faveur, et dès lors à en saper le réalisme et l'intérêt.
tout autre personnage devient son faire-valoir (« l'univers n'est pas assez grand pour deux héros de cette pointure »).
son attitude de prima-donna est profondément irritante pour tous, sauf son auteur. Dans certains cas, l'auteur prend un plaisir évident à irriter les autres fans/joueurs, ou tout au moins à être le sujet de débats virulents.
être mêlé sans avertissement ou consentement préalable à un procédé cathartique relevant de la psychothérapie est vécu par les autres fans/joueurs comme une intrusion.
Différents types de Mary-Sue
La quantité considérable de fanfictions sur Internet a conduit à créer des catégories non-officielles de Mary-Sue, parmi lesquelles :
Angsty Sue : désigne un personnage torturé jusqu'à l'excès, et/ou dont l'horreur du passé frise le ridicule, et se met en contraste avec celui des autres personnages de l'œuvre. Clichés communs : meurtre, viol, maltraitance ou abandon durant l'enfance, condition d'orphelin, etc. Les parents sont rarement épargnés. Par la surcharge du pathos, le personnage est censé acquérir la sympathie du lecteur ; il peut être dépressif, constamment exécré par tout ce qui l'entoure, ou obsédé par une vengeance sanguinaire. Stéréotypiquement, si le personnage porte une lourde culpabilité (parfois complètement injustifiée), l'histoire dévoilera en fait un détail jusqu'alors inconnu des faits qui l'absoudra de tout regret éthique. Au contraire, s'il n'a aucune culpabilité vis-và-vis de ses actes, il imposera sa vision des choses sans les moindre remords ou interrogations, écrasant tous ses opposants sur son passage (peu importe s'ils ont raison ou non). Dans tous les cas, c'est généralement une relation amoureuse avec un autre personnage qui le « sauvera » et lui apportera le bonheur. C'est souvent une déformation dénaturée du héros byronien.
Anti-Sue : type assez rare de Mary-Sue, il s'agit du résultat des efforts d'un auteur ayant pris acte du concept et tentant de ne pas y correspondre en sur-ajoutant des défauts et caractéristiques négatives à son personnage. Ceci ne suffit néanmoins toujours pas : le personnage peut avoir une importance encore trop démesurée, ou des défauts n'ayant aucune manifestation dans l'intrigue, ou seulement choisis pour attirer encore plus la sympathie du lecteur (par exemple un personnage timide est jugé « mignon » et « pur » ; s'il est râleur et malpoli, c'est pour montrer sa force de caractère, etc). On peut voir cette sous-catégorie comme un tentative ratée de décrire un anti-héros.
Villain Sue : une Mary-Sue antagoniste (même si l'histoire peut être racontée par ses yeux). Ce type de personnage résulte d'une fascination inconsciente pour les méchants, en dépit de toute logique. Très talentueux, son intelligence et sa puissance exacerbés lui permettent de toujours triompher des protagonistes. Généralement, on lui invente un passé tellement tragique qu'il l'absoud de toute culpabilité (car il n'avait pas la possibilité de choix moraux), ou encore des qualités insoupçonnées. On peut en fait aller jusqu'à en faire un anti-héros incompris de tous, ou par contraste faire des protagonistes des individus peu scrupuleux qui ont beaucoup en commun avec lui.
Exemples et contre-exemples célèbres de Mary Sue
Exemples
Ayla dans Les Enfants de la Terre de Jean M. Auel
Ayla est une jeune orpheline cro-magnon adoptée par un clan de Neandertal. Dans le deuxième volet de la saga, elle est contrainte de partir de ce clan car le chef lui a jeté une malédiction. Elle entreprend un long voyage afin de retrouver Les Autres, son vrai peuple. Elle décide de s'arrêter dans une vallée pour affronter l'hiver. Là, elle apprend à chasser seule, lors de la capture d'une jument, elle s'aperçoit que cette jument avait une pouliche, Ayla va l'élever seule et apprendre à l'apprivoiser, elle est donc à l'origine de la domestication du cheval, c'est également elle qui invente une nouvelle technique pour faire du feu en frappant une pyrite contre un morceau de silex. Plus tard dans le livre elle est qualifiée de très belle, elle a un corps magnifique, des longs cheveux blonds, un visage parfait. Évidemment elle est une excellente guérisseuse. La manière dont Ayla est représentée en tant que femme idéale s'accentue de plus en plus dans chaque livre, elle est aimée de presque tout le monde, se fait plein d'amis partout, adopte un loup que l'auteur, Jean M. Auel, a anthropomorphé, dans le dernier volet de la série, elle est tellement parfaite que le peuple de Jondalar, l'homme qu'elle a rencontré alors qu'elle vivait seule dans sa vallée (personnage bien sûr idéalisé lui aussi, toutefois moins que sa compagne), l'accueille à bras ouverts et son chef spirituel, la Première des Zelandoni, lui trouve un pouvoir surnaturel et l'invite à devenir son acolyte et à lui succéder un jour. Heureusement, la naïveté, la modestie et le désir d'une vie normale, tranquille et bien rangée auprès de son compagnon que manifeste Ayla atténuent quelque peu l'impression de trop grande perfection qui s'en dégage.
Bella Swan et Edward Cullen de Stephenie Meyer.
Une grande partie des critiques adressés à la série provient de ses deux personnages principaux, souvent désignés comme des types de Mary-Sue différents.
Bella représenterait un self-insert classique (son physique décrit ressemble d'ailleurs beaucoup à celui de l'auteur) sur lequel les lecteurs peuvent se projeter dans un fantasme : recevoir l'amour parfait d'un homme parfait de manière spontanée et sans mérite réellement explicable. L'auteur a avoué avoir limité les descriptions relatives à Bella afin que les lecteurs puissent se mettre plus facilement à sa place. Elle ressemble en cela aux fanfictions où un avatar de l'auteur captive immédiatement l'intérêt romantique des personnages les plus populaires ; dès son arrivée dans un nouveau lycée, Bella voit immédiatement trois garçons différents tomber amoureux d'elle (sans compter Edward et Jacob qui se la disputeront plus tard).
Plus tard elle évoluera vers un genre plus reconnaissable de Mary-Sue en devenant vampire. Elle ne souffre par exemple pas de l'attirance bestiale de tous les autres vampires pour le sang humain, pour des raisons assez maladroitement introduites par l'auteur. Il est possible que cette dernière n'ait pas voulu « entacher » la perfection de l'existence rêvée que doit vivre son personnage.
Edward est plutôt l'incarnation d'une Mary-Sue plus classique : immortel, doté de super-pouvoirs nombreux, et surtout censé être l'incarnation ultime de la perfection (dixit les descriptions très nombreuses de Bella, qui martèlent sa fascination pour son cas), qu'elle soit morale (les rares fois où il agit mal, il est absous car il a agi « par amour »), sociale (il est extrêmement riche), esthétique (les descriptions de sa beauté sont incessantes) ou psychologique. C'est en quelque sorte le cliché romantique de l'homme idéal, complètement dévolu d'un amour pur à sa belle. Le fait qu'Edward n'ait jamais connu le moindre amour avant Bella, alors qu'il approche une centaine d'années quand il la rencontre, est aussi un bon indicateur.
Grendel par Matt Wagner.
Le personnage est un prodige, doué d'une grâce physique et d'une intelligence surhumaine. Il devient un bretteur de classe mondiale dans son adolescence, bouillonnant de ressentiments pour les idiots autour de lui et est séduit par une femme mûre (qui meurt rapidement). Vers 20 ans, il prend l'identité publique de « Hunter Rose », un écrivain de grand mérite artistique produisant des best-sellers, tout en se faisant appeler Grendel dans sa vie de seigneur du crime masqué.
À sa décharge, Matt Wagner tue Hunter Rose à la fin du premier épisode et continue la série avec d'autres personnages, transformant ainsi son « fantasme d'adolescent » en une série de grande qualité.
Chili Palmer dans le roman Get Shorty d'Elmore Leonard.
Les personnages sont des hommes blancs d'une quarantaine d'année ayant des liens avec la pègre et qui se trouvent être les plus malins, les plus intelligents, les plus chanceux et les plus séduisants de toute la région. Tout le monde s'incline devant leur supériorité. En manipulant avec aplomb le monde de fou qui les entourent, ils obtiennent le meilleur de chacun, embarquent la (jeune) fille et se font un paquet d'argent. Chili Palmer a été interprété par John Travolta dans Get Shorty, Stars et Truands, son adaptation au cinéma3.
Wesley Crusher interprété par Wil Wheaton dans Star Trek : La Nouvelle Génération (Star Trek : The Next Generation).
Selon l'acteur lui-même, le personnage de l'enseigne Crusher est un Mary-sue 4.
Wesley est un jeune adolescent suprêmement intelligent sauvant régulièrement l'équipage de l'Enterprise, pourtant surqualifié. Dès le premier épisode (The Battle), il irrite l'équipage et le public en envahissant la passerelle, négligeant les ordres du capitaine et du premier officier, rompant la ligne de commande en donnant ses ordres au premier ingénieur, déduisant la solution à l'énigme de l'épisode en « jetant un coup d'œil » aux « graphiques dont il ne comprend rien », noyant tout le monde sous un jargon technique particulièrement sophistiqué et insultant les fans avec le fameux « You're welcome, Ladies... heh. Adults. » Il devient le protégé d'une entité extraterrestre qui le considère comme le Mozart du voyage dans l'espace-temps. Il sortira effectivement de la série en assumant son glorieux destin.
Dit autrement, Wesley Crusher incarne l'archétype de la Mary-Sue. L'épisode médiocrement écrit par Larry Forrester a aliéné le personnage dès sa première apparition aux yeux des fans, des acteurs principaux et de Will Wheaton lui-même. Il est probable que le comportement irritant de Wesley Crusher se soit ajouté au mépris que les fans éprouvent pour les « jeunes officiers surdoués de 15 ans et demi ».
Lana Lang dans Smallville.
Dans cette série, elle présente la particularité de ressembler à différents types de Mary Sue au fil du temps. Au départ c'est une « pure » Sue car elle est à la fois jolie (doublée par un mannequin lors de plans en sous vêtements)[réf. nécessaire], populaire au lycée, majorette, reine de promo, petite amie d'un sportif, possède un cheval, est orpheline et enfant illégitime, unique survivante de sa famille, aimée de bien des gens comme Clark, Lex, et beaucoup de kryptomonstres y compris une fille (Tina) d'abord maladivement jalouse puis amoureuse. Une hypothèse circule comme quoi elle serait un kryptomonstre (infectée par son collier) ayant acquis le pouvoir de séduction. Elle sera aussi fréquemment enlevée, sait beaucoup de choses difficiles comme les arts martiaux, l'astronomie, l'art (elle intègre une grande école) sans les avoir apprises. Puis elle acquiert momentanément des grands pouvoirs après sa possession par une sorcière.
Puis elle devient une « angst » (sombre) Mary Sue, après avoir réuni des moyens énormes dans sa fondation « Isis », les capacités de surveillance qui y sont liés rendent les connaissances et les capacités d'investigation de Chloé Sullivan inutiles. Elle suit un entrainement physique dur et semble échanger sa condition de « pseudo princesse » pour celle de « femme d'action ».
Une fois revenue à de meilleurs sentiments, elle revient aussi dans la série (saison 8) et vole une peau artificielle expérimentale qui donne les mêmes pouvoirs que Clark: elle redevient instantanément sa petite amie mais surtout son égale, la transformant en « Déesse Mary Sue » invincible, et super héroïne avant Clark. Ils ne se séparent qu'à cause d'une infection de kryptonite qui empêche Clark de l'approcher. La relation de ce dernier avec celle censée être son âme sœur, Loïs, semble fade en comparaison en raison d'une emphase bien moins grande.
La véritable Lana n'avait d'ailleurs rien en commun avec ceci (physiquement, elle est rousse) et faisait plutôt penser à Chloé: une fille ordinaire et simple flirt de lycée, souvent à sens unique d'ailleurs.
Elena Gilbert dans Vampire Diaries de Julie Plec sur la base des livres de LJ Smith
Le personnage d'Elena Gilbert est en somme assez semblable à celui de Lana Lang. C'est un personnage qui cumule tellement de clichés de la Mary-Sue qu'il est très difficile de lui donner une classification d'un type de Mary-Sue. Elle est avant tout une pure Mary-Sue : belle, intelligente, populaire, ex petite amie du quaterback. Avec sa condition d'orpheline, elle ne peut qu'attirer la sympathie. Étant le parfait double physique de Katherine Pierce de ce fait, elle est fréquemment enlevée, beaucoup s'intéressent à elle dont deux frères vampires à l'origine amoureux de son double maléfique. Rapidement, Elena est présentée comme l'opposée de son double Katherine Pierce (qui pourrait être assimilée à une "anti-Sue"). Si Katherine jouait avec les sentiments des deux frères et passait de l'un à l'autre sans aucune honte ce n'est en principe pas le cas d'Elena. Mais malgré qu'elle était en couple avec Stefan Salvatore, présenté comme le gentil vampire, ça ne l'a pas empêché de développer une relation très ambiguë avec Damon Salvatore, le frère aîné de Stefan qui était censé être le mauvais frère. Damon et Elena finissent par s'embrasser plusieurs fois, après sa transformation en vampire elle maintient que son meilleur choix est Stefan mais à cause d'un "sired-bond" qui est un lien de sang entre un créateur et un vampire crée qui amène ce dernier à obéir aveuglément à son créateur, elle finit dans les bras de Damon Salvatore. Selon les versions, ce lien ne fait qu'amplifier des sentiments déjà existants mais on peut supposer que les scénaristes ne voulaient pas que les spectateurs assimilent le comportement d'Elena à celui de son double Katherine.
Elena est un personnage qui est mort de nombreuses fois. Sa capacité à se sacrifier pour ses proches est très présente. Malheureusement, malgré ses discours, ce sont souvent ses proches qui finissent par mourir pour ou à cause d'elle.
Il est à noter que sa compassion est de nombreuses fois mise en avant ainsi que sa capacité de pardonner les pires actions: elle pardonne à Damon Salvatore, la "tentative" de meurtre à l'encontre de son petit frère et le fait qu'il ait abusé de nombreuses fois de sa meilleure amie Caroline Forbes. Elle pardonne à Stefan sa période sans humanité. Elle refuse de comprendre les réticences de Caroline à l'égard de son couple avec Damon Salvatore, mais elles restent malgré tout amies.
C'est le personnage qu'il faut absolument sauver même au risque de sacrifier des vies ou de commettre de très nombreux crimes. De ce fait, les actions d'Elena Gilbert trouveront toujours des justifications même si certaines peuvent être répréhensibles ou être remises en question moralement notamment lorsque certaines actions s'apparentent à un crime de masse à défaut de meilleur terme. Voulant dépasser sa condition de femme en détresse, Elena Gilbert a pris quelques entraînements de combat auprès d'un vieux chasseur de vampire qui est surtout professeur d'histoire et du vampire Damon Salvatore qui l'aidait aussi beaucoup même si leurs entraînements pouvaient s'apparenter à des séances de rapprochement physique entre les deux personnages. Néanmoins malgré le nombre très peu élevé d'entraînements, ça n'empêche pas Elena Gilbert de battre des personnages censés être beaucoup plus fort qu'elle. N'oublions pas la règle principale de la série: les vampires plus vieux sont les plus forts, mais elle ne s'applique jamais dans le cas d'Elena Gilbert surtout quand il s'agit de battre un vampire de 500 ans ou 1000 ans plus âgé qu'elle. Les autres personnages lui servent souvent de faire-valoir, tout est fait pour la mettre en avant, ce qui tend tout simplement à zapper le réalisme mis en place dans la série.
Bien qu'il y ait de nombreux vampires dans la série, le souhait le plus cher de l'héroïne était de rester humaine ce qui fait que sa transformation en vampire est devenue intolérable pour ses proches. On peut préciser que parmi ses proches, certains sont devenus vampires sans que ça en devienne intolérable et malgré le fait que certains le soient devenus en raison des actions de l'héroïne: la sorcière Abby Bennett, la mère de sa deuxième meilleure amie sorcière Bonnie Bennett a été transformée en vampire par Damon Salvatore dans le but de sauver Elena Gilbert victime d'un enlèvement. Bonnie Bennett après un épisode a tout pardonné à son "amie". Pour autant lorsqu'Elena est devenue vampire elle-même par la faute de Rebekah Mikaelson qui l'avait tué pour sauvé la vie de sa famille, cette dernière fut considérée comme la "méchante de service" et rien ne lui fut pardonnée.
La situation "vampirique" d'Elena est tellement intolérable que tous les personnages se lancent pour elle à la recherche d'un remède enfermé dans la tombe d'un immortel très puissant. L'immortel en question terrifiait même un vampire âgé de plus de 1000 ans, Kol Mikaelson qui a essayé de les prévenir en vain du danger de cet être. Mais pour les personnages de la série, ça n'avait pas d'importance, le principal était qu'Elena redevienne humaine peu importe les conséquences. Le résultat fut la mort de Jérémy par Silas avec la complicité de Katherine, le frère d'Elena et la libération de l'immortel Silas. Après la mort de son frère, l'héroïne éteint son humanité pour ne plus rien ressentir et devient une "méchante". Malgré le danger de la présence de Silas qui prend l'apparence de n'importe qui, le seul souci c'est de ramener l'humanité d'Elena car elle n'est plus vraiment elle-même et ne commettrait jamais de tels crimes. Bien qu'en prenant la décision de tuer Kol Mikaelson (avec la complicité de son frère Jeremy) elle a sacrifié en toute connaissance de cause une lignée de vampire alors qu'il existait d'autres moyens de neutraliser ce vampire et à ce moment-là son humanité n'était pas éteinte. En supposant que le but de la série est bien de montrer que la rédemption est possible pour des vampires, on peut se poser la question si cette action était juste ou non.
Elena arrive à attirer la compassion de bien des "méchants" ou plutôt des "opposants" pour ne citer qu'Elijah et Rebekah dont elle a pourtant tué deux des frères (Kol et Finn Mikaleson) et qu'elle a trahis de nombreuses fois. Les raisons pour lesquelles ils ne se vengent pas sont très floues. Rebekah qui semblait très bien s'entendre avec son frère Kol veut absolument devenir amie avec Elena.On peut aussi souligner la réaction étrange de Rebekah qui verse quelques larmes en apprenant la mort de Jeremy. Concernant Elijah, il n'a aucun reproche à formulé à l'encontre d'Elena Gilbert qui apprenant de sa relation avec Katherine lui fait remarquer que sa compagne du moment est en partie responsable de la mort de Jeremy. Furieux Elijah le reproche à Katherine mais ne dit pas un mot au sujet de Kol alors qu'il est parfaitement au courant que Jeremy et Elena sont les deux principaux responsables de la mort de son petit frère.
Il apparaît aussi que les évènements vont souvent en faveur de l'héroïne, voir toujours: son pire ennemi Klaus Mikaelson, a contribué à son bonheur en sauvant la vie de Damon Salvatore, bien qu'il lui avait promis de la tuer dans d'atroces souffrances pour le meurtre de son frère, Kol Mikealson. Étrangement, toutes ses mauvaises actions lui sont pardonnées, notamment lorsqu’elle éteint son humanité à la suite de la mort de son frère Jeremy Gilbert et qu’elle tente de tuer, la mère de sa meilleure amie et ses deux meilleures amies elles-mêmes, Caroline Forbes et Bonnie Bennett. Ses actions entraînant des erreurs et des victimes lui sont pardonnées en raison de son passé difficile et de sa condition d’orpheline. On soulignera le fait que sa meilleure amie, Bonnie Bennett qui est une sorcière s'est sacrifiée pour le bonheur d'Elena en ramenant son frère alors même que cette dernière a fait deux tentatives de meurtres à son encontre.
Tara Duncan de Sophie Audouin-Mamikonian
Tara cumule les qualités physiques (décrite comme étant très belle, mince, avec de longs cheveux blonds, une mèche blanche et des yeux marine), sociales (princesse impériale et déjà très riche sur Terre, quand elle ignore son statut) et les pouvoirs : elle n'est pas seulement une magicienne ; des manipulations génétiques et une pierre magique la rendent surpuissante au point de pouvoir détruire une planète entière.
De nombreux garçons vont tomber amoureux d'elle (avec ou sans aide de la magie) alors qu'elle n'a pas encore 16 ans. Elle est aussi en possession de la Changeline, une entité lui permettant d'avoir une garde robe infinie (et un style proche d'un mannequin). De plus, Tara est la seule à posséder un pégase pour Familier. Autres caractéristiques courantes : elle a souvent été enlevée et son véritable nom est très long : Tara'tylanhnem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan. Pour finir, elle a dû sauver le monde à de multiples reprises. Seuls les erreurs parfois commises par l'héritière impériale atténuent cette perfection sans tache.
Aizen Sosuke dans le manga Bleach
Faisant partie de la catégorie assez rare des Villain Sue, Aizen Sosuke représente un cas d'antagoniste extrême en termes d'intelligence et de force, de même qu'il prend une place considérable dans le récit tout en n'ayant que peu de personnalité. Possédant le pouvoir de faire tomber quiconque le voit réveiller la capacité de son sabre dans une illusion parfaite en plus d'une puissance brute démentielle, il écrase littéralement tous les protagonistes qui se dressent sur son chemin, la plupart du temps en un seul coup. Rares sont les moments où il abandonne son air hautain et son sourire narquois, même contre les plus puissants personnages de la série.
Le grand plan d'Aizen est de tuer le Roi de la Soul Society (le monde des morts) pour devenir Dieu. Ce plan, qui constitue le moteur narratif ainsi que le coeur d'une grande partie de l'intrigue, est construit d'une manière qui fait d'Aizen l'instigateur de presque tous les événements de la moitié de la série. Les manipulations auxquelles il soumet tous les protagonistes qu'il rencontre réussissent toujours avec brio et les prévisions qu'il émet s'avèrent très souvent correctes, si bien que ses capacités frisent parfois l'omniscience.
Il ne sera finalement battu par le héros au combat après que ce dernier ait dû sacrifier ses pouvoirs pour lancer l'attaque décisive. Même après ça, il ne sera vaincu complétement que par l'action d'un allié du héros, qui l'empêchera de se régénérer. Aizen sera alors capturé, et emprisonné pour 1000 ans (ses aventures dans la prison de la Soul Society seront d'ailleurs l'objet d'un spin-off sous la forme d'une série de light-novel.
Contre-exemples
Herzog par Saul Bellow
Le personnage de Herzog est basé sur la vie de Bellow lui-même, au point de provoquer la colère de ses amis et de sa famille. Mais Herzog n'est pas une figure fantaisiste. Il possède de graves défauts et reste assez distant de son auteur pour que les lecteurs s'identifient au personnage.
Drizzt Do'Urden de R. A. Salvatore dans la trilogie de l'elfe noir (et une douzaine d'autres romans de la série des Royaumes oubliés)
Drizzt est l'extrême opposé de son ethnie : les Drows (elfes noires). Il est bon, souriant, maître de lui-même, évite le combat quand il peut et le gagne dans le cas inverse. Amoureux de la surface, c'est un spécialiste de la nature comme tout adepte de Mailikki. Son animal familier est d'ailleurs une panthère magique (Guenhwyvar). Dans un monde où les armes magiques abondent, il est équipé d'objets dépourvus des désavantages habituels (brassards portés aux chevilles, armure Drow insensible au soleil, ses deux cimeterres enchantés...). Il a été formé au combat par le meilleur bretteur de tous les temps : son père. Ses yeux sont d'une couleur unique, lavande.
Par comparaison, le Drow typique est un être maléfique aux yeux rouges vivant sous terre, prenant plaisir au meurtre, à la torture et à la sorcellerie la plus noire. Leur société est basée sur la guerre, l'esclavage et la vénération de la déesse-araignée Lolth. Une pléthore d'objets magiques en font des Vilains redoutables. Mais heureusement ni eux ni leur matériel ne supportent la lumière du soleil.
Le personnage de Drizzt Do'Urden est un grand favori des adolescents, comme en témoigne l'usage outrancier de Drizzt comme pseudonyme. Cependant, comme pour Superman, si la pureté de son caractère fantasmatique est bien présente, son auteur ne se suridentifie pas au personnage ; il ne peut donc être qualifié de Mary-Sue.
Cas limites
River Tam interprétée par Summer Glau dans Serenity 5
Fruit d'expérimentation de l'Alliance galactique, River est une jeune fille au passé familial tragique, forte comme un bœuf malgré son physique svelte, surdouée, télépathe, très attirante, à la personnalité torturée, et combinant les compétences du ninja et de l'assassin. Le fait qu'elle soit sévèrement mentalement dérangée compense quelque peu, mais au fur et à mesure des épisodes sa folie disparaît lentement, diminuant cette circonstance atténuante. Aucune information n'a transpiré sur l'origine de ce personnage.
Ellana Caldin dans Le pacte des Marchombres de Pierre Bottero
Dans le premier tome de la trilogie, Ellana cumule à peu près tous les clichés possibles de la Mary-Sue. Orpheline à la suite du massacre de ses parents quand elle était si jeune qu’elle ne se rappelle même pas son vrai prénom, d’une telle beauté que tous les hommes qui la croisent ont envie de la violer, elle est non seulement douée de capacités physiques disproportionnées, une force, une agilité et des réflexes tels qu’ils lui permettent d’escalader et de bondir comme un félin ou de mutiler ou tuer en quelques gestes des adversaires adultes alors qu’elle n’est qu’une adolescente, mais aussi présentée comme une espèce d’esprit supérieur épris de liberté et d’absolu, qui n’obéit à personne, rend justice elle-même, semble avoir déjà à 14 ans à peine une vision du monde et de la vie bien plus mature que la plupart des adultes et arrive à clouer le bec et faire honte même à son maître Jilano, pourtant le meilleur marchombre de son temps, et avant même la fin de son initiation de marchombre elle est jugée digne de passer l’ultime épreuve de pénétrer dans le lieu saint de la guilde, le Rentaï, qui ne manque pas de s’ouvrir pour elle et de la charger de son énergie mystique (sous la forme d’une arme greffée dans son corps, des griffes métalliques qui jaillissent d’entre ses doigts).
Mais fort heureusement, cette impression d’infaillibilité disparaît complètement dès le tome 2, à partir duquel Ellana rencontre des adversaires qui lui donnent du fil à retordre voire plus forts qu’elle, est en danger et connaît des moments de doute et de faiblesse, qui la rendent plus humaine et bien plus intéressante. L'évolution du personnage permet de le faire sortir de la catégorie des Mary-Sue pures.
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